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Moi j'adore, maman déteste et vice-versa

de Elisabeth Brami

et Lionel Le Néouanic

Catégorie(s) : Album jeunesse

Edition / Collection : Seuil jeunesse / Les pépites du seuil jeunesse

Date de parution : 3 mai 2012

Nombre de pages : 96

Prix : 15€

Présentation de l'éditeur :

 A l'occasion de leur vingtième anniversaire, les éditions Seuil jeunesse ont décidé de rééditer certains titres de leurs collections, notamment celui-ci qui réunit pour la première fois deux ouvrages parus séparément (en 1997 et 1999) : Moi j'adore, maman déteste et Moi je déteste, mama adore. Le format choisi est très original, tout en longueur, il se lit de haut en bas. Le principe de cet album est simple, sur chaque page, une illustration et un petit texte mettant en lumière un petit point de désaccord ou une divergence d'opinion entre maman et enfant. C'est très drôle et tellement vrai ! On se reconnait tous dans ces petites anecdotes.

Moi j'adore, maman déteste : la pâte à modeler dans les poils de la moquette, qu'on saute dans les flaques d'eau, qu'on tousse et qu'on baille sans mettre la main, les pieds qui grandissent après la période des soldes, les invitations en douce arrangées avec un copain, ...

Moi je déteste, maman adore : se pointer la première pour me récupérer à un anniversaire, m'acheter des cahiers de vacances, s'incruster dans ma chambre quand je joue avec un copain, s'extasier sur les vidéos où je suis tout nu sur le pot, ...

Un livre tendre et amusant à lire en famille. Un texte et des illustrations remplis d'humour et tellement proche de la réalité... A consommer sans modération. Eclats de rire et sourires garantis !

Le Fils de Picasso

de Marie Sellier

Catégorie(s) : Roman jeunesse

Edition / Collection : Nathan

Date de parution : 16 août 2012

Nombre de pages : 156

Prix : 4,95€

L'histoire : 1955, Etats-Unis. Après la disparition de sa mère dans un accident d’avion, Pablo, 14 ans, se retrouve seul avec sa grand-mère. Celle-ci découvre dans les affaires de sa fille une lettre qui la convainc que Picasso est le père de Pablo. Elle décide alors d’emmener Pablo en France, ou le peintre s’est installé. Par l’intermédiaire d’amis communs, Pablo va pouvoir approcher le maître et découvrir qui est son véritable père.

 Dévoré cet après-midi, ce court roman est une petite pépite. Je me suis régalée à suivre Pablo durant cet été de l'année 1955. Ce jeune américain va vivre une aventure hors du commun ! Pablo est un jeune garçon de quatorze ans qui vit avec sa grand-mère, Betty et n'a jamais connu son père. Il vient de perdre sa mère, Téa, dans un tragique accident et en triant ses affaires, la grand-mère de Pablo tombe sur une lettre qui la persuade que le père de Pablo n'est autre que le célèbre Picasso que Téa a rencontré lors d'un séjour en France. Bien décidée à éclaircir l'affaire, Betty embarque son petit-fils à la recherche de la vérité et en profite pour lui dévoiler l'existence de sa soeur jumelle, une femme excentrique qui rêve de faire partie du cercle très fermé des artistes.

 Nous découvrons ainsi la France des années 50 à travers les yeux de ce jeune américain. Quelle belle aventure ! Le roman est court (150 pages) et pourtant, on apprend des tas de choses. Fiction et biographie se mélangent et on voyage sans peine à une autre époque. On croise le grand Picasso, mais aussi Henri-Georges Clouzot ou encore Cocteau. Paris est rapidement évoqué, on découvre surtout le Sud de la France, le soleil, les cigales, les spécialités culinaires, l'atelier de Picasso. C'est totalement fascinant. On s'y croirait !

 L'auteure a une plume incroyable. J'ai su dès les premières lignes que j'allais passer un bon moment et noter des tas de citations, notamment lorsqu'elle parle de Téa, du deuil et de la couleur des mots. Concernant Picasso, elle connait son sujet à la perfection et ça se sent. On apprend sans en avoir l'impression. Elle revient sur la vie de Picasso, les périodes de son oeuvre, ses proches, sa famille, ses habitudes. Il y a des petites anecdotes amusantes, notamment sur le tournage du Mystère Picasso, et l'art est abordé d'une manière qui m'a beaucoup plu. Au travers des yeux de Pablo - "l'américain" - j'ai mieux compris le cubisme et le travail de Picasso. Cet ouvrage me fait regarder son oeuvre d'un tout autre oeil et m'a donné envie de redécouvrir son travail. A côté de tout cela, la fiction tient une place importante et m'a totalement fasciné. J'ai adoré la tendre complicité qui lie Pablo et sa grand-mère. On a parfois un peu de mal à démêler le vrai du faux mais tout est expliqué à la fin du livre et j'aime beaucoup ce qu'en dit Marie Sellier : "L'Art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité", disait Picasso. On pourrait en dire autant de ce roman." Pablo découvre un univers qui lui est totalement inconnu, il apprend à connaître sa grand-tante excentrique, fait des rencontres inoubliables comme Sylviane, l'espiègle rouquine, découvre la corrida, les moeurs françaises,  et ne sera plus jamais le même après cet été-là...

 Un été inoubliable à la rencontre de Pablo Picasso. Un excellent roman jeunesse que je recommande fortement. L'intrigue est prenante, c'est très bien écrit, c'est un roman inédit et il est disponible à moins de 5€ avec une jolie couverture tirée d'une magnifique photographie de Doisneau. Ca ne vaut pas le coup de s'en priver ! Marie Sellier a écrit d'autres romans de ce genre, mettant en scène de grands artistes tels que Van Gogh ou De Vinci, que je compte bien découvrir prochainement. Une très belle surprise !

Guernica, Pablo Picasso, huile sur toile, 1937 (source)

"[...] Téa s'était volatilisée dans les étoiles. Disparue. A jamais. Et ce petit mot, "jamais", que j'employais jusqu'ici avec légèreté, presque à tort et à travers, a pris une toute autre dimension, une dimension abyssale. Il est devenu un tout, notre tout. Jamais. Je savais désormais ce que ça voulait dire."

"- Tu sais, Pablo, la folie, c'est le sel et le poivre de la vie. Quand tout est trop normal, quand rien ne cloche, il manque souvent l'essentiel."

"C'est le propre des génies de vivre plus intensément que le commun des mortels"

"Les pains de Picasso", Robert Doisneau, 1952

"La Ligne de chance", Robert Doisneau, 1952 

Mariés à tout prix

(Still the One)

de Joan Reeves

Catégorie(s) : Romance contemporaine

Edition / Collection : Milady Central Park

Date de parution : 13 juillet 2012

Nombre de pages : 280

Prix : 6,60€

L'histoire : Ally Fletcher est bien décidée à faire capoter le mariage d’un certain Burke Winslow.

Pourquoi donc ? Eh bien, parce qu’elle est toujours sa femme ! Burke a besoin de s’afficher en couple pour décrocher un contrat juteux ? Soit. Ally n’a qu’à jouer la parfaite épouse ! Commence un jeu de rôles détonnant où tel est pris qui croyait prendre …
Bien vite, Burke et Ally redécouvrent leur attirance mutuelle – ainsi que leur don pour se taper sur les nerfs. Mais la passion suffit-elle ?

 Il y a quelques mois, j'ai lu un autre titre de la collection Central Park écrit par Joan Reeves : Jane (coeur à prendre) Jones. Même si j'ai trouvé que le roman était rempli de clichés et prévisible, je l'ai dévoré et j'ai passé un bon moment. J'ai ressenti exactement la même chose avec celui-ci. Il ne faut pas ouvrir ce genre de romans en ayant trop d'attentes ou en espérant un suspense insoutenable, mais si vous laissez tout ça de côté et décidez de ne pas vous prendre la tête et de fermer les yeux sur les petits défauts, vous passerez à coup sûr un très bon moment ! C'est une lecture parfaite pour les vacances, légère et pleine d'humour qui se lit très rapidement et que l'on referme le sourire aux lèvres comme après avoir regardé une comédie romantique à la télé, bien emmitouflé dans une couverture moelleuse ou au contraire - c'est peut-être un peu plus de saison - sur un transat au bord de la piscine.

 Ally et Burke m'ont exaspéré plus d'une fois par leur naïveté et parce que j'avais envie de les bousculer pour qu'ils ouvrent un peu les yeux et se rendent compte de leur amour réciproque, mais franchement, j'ai beaucoup ri ! Les pages défilent toutes seules et les quiproquos s'enchainent à toute vitesse pour notre plus grand plaisir. J'ai beaucoup aimé les répliques des personnages - même si j'ai trouvé que la traduction était parfois un peu étrange -, leur façon de se rentrer dedans et de s'envoyer promener toutes les deux minutes. Les personnages secondaires n'ont que très peu d'étoffe mais honnêtement ça ne dessert pas l'histoire. On se doute de la fin mais on est toujours surpris de voir que ce n'est pas encore gagné alors qu'on croyait que ça l'était enfin... 

 Une lecture légère et amusante pour les vacances, sans grande surprise mais avec des répliques et situations très drôles. J'ai passé un bon moment et je lirai certainement d'autres romans de Joan Reeves. Ca tombe bien, car il y a un autre titre qui sortira dans la même collection le 21 septembre - Un seul regard - et le résumé me plait bien... "Que feriez-vous si le remplaçant de votre gynéco n’était autre que votre premier amour ? Jennifer Monroe, psychologue réputée, réagit comme toute femme normalement constituée : elle invente une excuse et prend la fuite ! Le très sérieux docteur Penrose suppose qu’elle souffre de blocages sexuels, et se met en tête de l’orienter vers un collègue compétent. Scandalisée à l’idée qu’il puisse la prendre pour une vieille fille frigide, Jennifer va lui donner une leçon qu’il n’est pas prêt d’oublier." J'ai hâte de découvrir la couverture. Je trouve qu'elles sont toujours de bon goût chez Milady Romance. En tout cas, je vous en reparlerai très bientôt...

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La Vie

de Régis de Sá Moreira

Catégorie(s) : Littérature francophone

Edition / Collection : Au Diable Vauvert

Date de parution : 22 août 2012

Nombre de pages : 120

Prix : 15€

L'histoire : Des personnages se succèdent et se croisent, auxquels on s’attache le temps de quelques lignes, d’une pensée, d’un fragment d’histoire, par une fenêtre ou un rideau, un souvenir, un quai de métro, un souffle, tout ce qui tisse le fil du hasard. L’étudiante, le jardinier, la star, l’astronaute, l’enfant, le boulanger, le prof d’histoire, et même des morts ou le Pape… ont pourtant un point commun : cette vie continue, qui coule, circule d’âme en âme, et nous relie. Pris de vivacité et de fraîcheur, on entre surpris, promené comme à la marelle par un texte profond et tendrement drôle. Vite on en savoure chaque paragraphe, on le relit, on reconnaît les personnages, on se demande où cela va nous mener. Peu à peu, on devient l’autre, tous les autres, le texte déborde nos vies. On se surprend à regarder autour de soi, à observer son voisin. La vie est un miraculeux hommage à la communion muette des âmes, à notre humanité.

 Régis de Sa Moreira est un auteur que j'apprécie beaucoup. J'ai lu quasiment tous ses romans : Le Librairie, Zéros tués, Mari et femme et à chaque fois je suis charmée par sa façon d'écrire et de parler de la vie. Avec ce nouveau roman, il fait encore plus fort ! Il nous raconte la vie, le quotidien, les autres en faisant parler une multitude de personnages. La construction du roman est originale et étonnante. L'histoire commence par un personnage que l'on suit durant seulement quelques lignes, il croise quelqu'un ou pense à une personne (un passant, son boucher, un collègue de travail, sa femme,... etc) et lui cède la parole. C'est l'autre personnage qui devient narrateur à son tour durant quelques lignes avant de passer le relai à un autre. On accède aux pensées de chacun qui se succèdent paragraphe après paragraphe. C'est un exercice étonnant dans lequel on rentre facilement. On entend les voix de tout le monde, on se reconnait un peu en eux, on y croise un voisin, un ami, leurs pensées se font écho. Quel bel hommage à la vie ! C'est un récit tendre et drôle dont on savoure la moindre phrase. On est ému, on rit, on sourit et on s'amuse du hasard et de la vie. Pour vous donner un exemple concret, un personnage regarde un film qu'il trouve vraiment lamentable et dans le paragraphe suivant c'est le scénariste qui défend son travail et explique comment il en est arrivé à écrire cette histoire. Ces échanges donnent lieu à des situations vraiment très amusantes. Les personnages se répondent et c'est amusant de voir comme ils se trompent parfois sur les intentions et les pensées de leur voisin. Il n'y a pas que les vivants qui ont la parole ! Les morts et les ancêtres ont la part belle aussi dans cette drôle d'histoire qui résonne dans nos têtes à la manière d'un éclat de rire.

 Tantôt drôles, tantôt dramatiques, parfois crues et cyniques, les paroles et pensées de chacun nous offrent un concentré de vie et de bonne humeur. C'est un récit vraiment  intéressant et passionnant, aussi bien pour son fond que pour sa forme. J'ai passé un merveilleux moment. Je me suis demandée comment tout cela allait pouvoir se terminer et la fin ne m'a pas déçue. Elle est parfaite, tout simplement... Encore une fois, Régis de Sa Moreira ne m'a pas déçue. Il a su m'émouvoir et me surprendre. C'est un récit décalé et plein de vie qu'il ne faut surtout pas manquer.

"Maudit soit internet. Avant il y avait la télé, c'est vrai, mais la télé on pouvait l'ignorer, faire l'amour devant même. La télé c'était personne, Internet c'est tout le monde. On n'est jamais entre nous, jamais tranquilles, jamais seuls. Je ne dis pas que c'était mieux avant, je dis que c'est pire maintenant."

"Je l'aime. Il fallait bien que quelqu'un l'aime et c'est tombé sur moi. Je n'ai pas choisi, c'est la vie qui me l'a mis dans les bras, je n'ai pas choisi mais disons que j'ai accepté. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il vaut mieux aimer un gros con que ne pas aimer un type génial. C'est l'amour qui compte, pas les petites personnalités, sinon il y a longtemps que tout le monde se détesterait. On resterait tout le temps seul comme notre voisine d'en face..."

"Ce que je préfère dans la solitude c'est que personne ne sait ni même ne s'intéresse à ce que je fais. Là par exemple, il est presque 2 heures du matin, je peux me lever, faire semblant que c'est le matin, m'habiller comme un sac, prendre un taxi pour aller à la gare boire un café et revenir me coucher, personne ne le saura jamais ! Même sur mon lit de mort, je serai la seule à savoir que j'aurai fait ça une nuit..."

"Une fois qu'on est en paix complète avec soi-même, on s'emmerde assez vite."

"Mes frères et soeurs me manquent tout le temps, c'est idiot la famille. On passe des années à se chamailler pour apprendre à vivre ensemble et quand on y arrive enfin, quand on a enfin l'âge de s'aimer comme des grands, chacun part de son côté pour créer une nouvelle famille..."

 Merci à la librairie Dialogues et aux éditions Au Diable Vauvert pour cette découverte en avant-première.

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Darling River de Sara Stridsberg

3 octobre 2012

Variation autour du thème de Lolita, Darling River survole le destin de quatre personnages : Lo, l’éternelle enfant, qui parcourt les routes avec son père à bord d’une vieille Jaguar, sous les lueurs d’incendies de forêts et à travers un paysage apocalyptique. Dolorès Haze, la Lolita de Nabokov, dont Sara Stridsberg imagine ici la fin. Une femelle chimpanzé du Jardin des Plantes, à qui un scientifique cherche à apprendre le dessin. Et une mère qui erre, seule, sur les autoroutes entourant la ville ; peut-être celle que recherchent désespérément Lo et son père ?

Une nuit sur la mer de Patricia MacDonald

5 septembre 2012

Shelby est une femme indépendante. Elle a élevé seule sa fille Chloé, qui semble mener une vie sans histoire entre son deuxième mari, Rob, leur petit garçon, Jeremy, et son job de secrétaire médicale. Pour fêter Noël, Shelby décide d'offrir au jeune couple une croisière dans les Caraïbes. Un cadeau qui va s'avérer fatal : Chloé disparaît en mer, tombée de toute évidence du balcon de sa cabine. Les caméras de surveillance ont filmé la jeune femme titubant en état d'ivresse dans les coursives. Mais Shelby ne peut accepter cette explication. Elle sait bien que sa fille, comme elle-même, déteste l’alcool. Qu'est-il vraiment arrivé à Chloé cette nuit-là sur le bateau ? Shelby décide envers et contre tous de mener son enquête. Au péril de sa vie...

Savages de Don Winslow

5 septembre 2012

Vive l'école !

illustré par Marion Piffaretti

Catégorie(s) : Album jeunesse - Documentaire

Thèmes & Mots clés : école maternelle - rentrée des classes - quotidien

Edition / Collection : Nathan / Kididoc (2/4ans)

Date de parution : 5 juillet 2012

Nombre de pages : 12

Prix : 9,90€

Dès 2 ans

Présentation de l'éditeur :

Un documentaire interactif pour les 2/4ans sur le thème de l'école maternelle avec des animations et des matières pour découvrir la salle de classe, la cantine, le dortoir et la cour de récréation.

 Si vous suivez ce blog, vous savez que j'apprécie beaucoup la collection Kididoc. Il s'agit d'une collection de documentaires bien conçue, ludique et intelligente. Il existe de nombreux titres sur tous les thèmes (animaux, quotidien, sciences,...) et adaptés à différents âges. Ce titre est vraiment une très bonne idée car il propose aux tout-petits de découvrir une journée type à l'école maternelle avec tous les moments importants : le début de la journée et le bisou aux parents, les activités, la récréation, la cantine, la sieste, l'histoire et l'heure des papas et des mamans. Pour avoir travaillé en école maternelle, je peux vous assurer que c'est vraiment très proche de la réalité.

 On retrouve dans ce livre une foule de détails amusants et des petits volets à soulever : on peut voir ce qui se trouve dans le cartable d'un petit garçon ou ce qui se passe derrière la porte des toilettes. En tournant une roue on voit apparaitre le dessin d'une fillette, on peut faire avancer une trotinette, tourner les pages d'un livre et soulever les rideaux. C'est vraiment très amusant. Les illustrations sont pleines de vie, de couleurs et de petites choses à observer. Les petits curieux remarqueront vite que l'on retrouve aussi les affiches de la classe avec les premiers apprentissages : les chiffres, les jours de la semaine, les lettres, etc... Je trouve que c'est très bien pour rassurer ceux qui rentrent à l'école maternelle, mais aussi pour remettre un peu dans le bain ceux qui connaissent déjà et ça peut être un bon moyen aussi d'aider les enfants à raconter leurs journées d'école. Un bel album à feuilleter ensemble.

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Visions nocturnes

de Nathalie Siwek

Catégorie(s) : littérature francophone - thriller fantastique

Edition / Collection : Persée

Date de parution : 9 août 2011

Nombre de pages : 346

Prix : 21,50€

L'histoire :

Lulubelle subit régulièrement les moqueries de ses camarades de classe. Pour échapper à sa solitude et sa condition de souffre-douleur, elle s’est inventé une amie imaginaire, Faustine. Mais cette dernière s’avère bien réelle, et n’hésite pas à employer la manière forte pour se venger de ceux qui ont le malheur de s’en prendre à sa copine.

Prudence se met à rêver chaque nuit de ces deux étranges fillettes et voit défiler leur vie comme un film. Elle découvre qu’elles ont un lien direct avec la mort de plusieurs gamines dont les meurtres d’une cruauté inouïe n’ont jamais été résolus.

En enquêtant sur cette affaire criminelle qui a débuté dans les années soixante-dix et tout en mettant ses dons de voyance à contribution, la jeune femme va plonger dans l’horreur où fantômes et sorcières vont se croiser dans un bain de sang.

 Découvert il y a quelques semaines, j'étais vraiment impatiente de découvrir ce roman qui avait tout pour me plaire : une jolie couverture et un résumé plus qu'attirant. Ami imaginaire, médium, enquête, j'étais vraiment impatiente de me plonger dans cette histoire et je ne suis pas déçue de cette lecture malgré quelques petits bémols. Par contre, il y a une erreur dans la classification de ce roman car ce n'est pas du tout de la fantasy, mais un thriller fantastique. La construction du roman m'a bien plu, on alterne des passages mettant en scène Lulubelle et Prudence. Lulubelle est une petite fille seule qui souffre des disputes incessantes de ses parents et est le souffre-douleur des enfants de sa classe.  Elle se réfugie dans une amitié imaginaire avec Faustine, une petite rouquine vêtue d'une robe de princesse, étrange et fascinante. Prudence est une femme malheureuse en amour, elle approche de la quarantaine et est plutôt solitaire. Elle a de mauvaises relations avec sa mère et possède un don peu commun, elle est médium. Nous suivons donc ces deux histoires en parallèle et vous vous doutez bien qu'elles vont être amenées à se croiser...

 Si j'ai été totalement passionnée par l'histoire de Lulubelle et de Faustine, j'ai trouvé les chapitres concernant Prudence plus maladroits et un peu longs. Je n'ai pas vraiment vu l'utilité de certains personnages, comme par exemple Suzanne, la meilleure amie voyante, qui n'a finalement qu'un rôle très secondaire qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Au contraire, même si elle ne possède pas un don aussi important que celui de Prudence, le fait qu'elle possède, elle aussi, quelque chose m'a semblé assez tiré par les cheveux et j'ai trouvé ses visions et les discussions entre les deux personnages assez grotesques. Je trouve qu'au lieu d'apporter quelque chose ça discrédite un peu Prudence et son don extraordinaire. Je n'ai pas non plus été sensible à l'histoire d'amour, trop rapide et superficielle à mon goût et j'ai trouvé que les personnages acceptaient un peu trop facilement des révélations pourtant plus que surprenantes. De plus, j'ai trouvé l'écriture moins agréable et moins soignée que dans les chapitres concernant Lulubelle. La narration au début du roman ne m'a pas séduite car il y a beaucoup de répétitions - notamment dans les rôles ou caractères des personnages -  et l'auteur explique au lecteur des choses qu'il a déjà comprises. Néanmoins, je ne l'ai pas du tout ressenti dans la suite du roman.

 Je dois avouer que j'ai été assez étonnée par la tournure prise par les événements. D'abord un peu déçue par une révélation, j'ai finalement apprécié certaines surprises et les quelques retournements de situations. J'ai été totalement emballée et en même temps effrayée par le personnage de Faustine et aussi par l'histoire de Lulubelle et des petites filles disparues. Il y a de très bonnes idées dans ce roman. J'ai aimé les nombreux flash-back, la construction et les révélations qui arrivent à point nommé. Le Caroussel, un endroit qui tient une place importante dans le roman, m'a fait rêver et j'ai beaucoup aimé les grands-parents de Prudence ainsi que le personnage de Clémentine. L'enquête m'a bien plu et j'ai apprécié le dénouement de l'histoire, moins évident que ce que j'avais imaginé.

 Une histoire bien construite, de très bonnes idées et des révélations surprenantes. Quelques détails un peu faciles et d'autres un peu trop tirés par les cheveux à mon goût, mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment. Je suivrai avec plaisir l'actualité de Nathalie Siwek et j'espère qu'elle écrira d'autres histoires du même genre. Peut-être avec les mêmes personnages, qui sait ? Si vous avez d'autres livres du même genre à me conseiller, n'hésitez pas.

T'choupi : Mon premier cartable

(avec trois livres)

de Thierry Courtin

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : école - rentrée des classes - lettres - nombres

Edition / Collection : Nathan

Date de parution : 5 juillet 2012

Prix : 16,95€

Présentation de l'éditeur : T'choupi l'ami des petits, va maintenant les accompagner à l'école pour la rentrée scolaire avec ce sac à dos en coton. Et surprise... 3 albums de la collection T'choupi à l'intérieur de ce cartable : -T'choupi reconnaît les lettres : apprends l'alphabet avec ton héros préféré -T'choupi reconnaît les nombres : aide T'choupi à compter -T'choupi à l'école : pour apprendre des mots simples, tout en observant les grandes illustrations.

 A l'occasion de la rentrée des classes, les éditions Nathan ont eu la bonne idée de proposer un joli coffret pour les petits fans de T'choupi. Un beau cartable en coton à l'effigie du petit héros et trois albums. Deux titres de la collection Mes premières notions (T'choupi reconnaît les nombres/T'choupi reconnaît les lettres) et un titre de la collection Une histoire à deux voix (T'choupi à l'école). Une très bonne idée pour préparer la rentrée et continuer l'apprentissage tout au long de l'année.

 Je connaissais déjà la collection Une histoire à deux voix que j'aime beaucoup. Le texte est ponctué de petites illustrations qui permettent à l'enfant de lire l'histoire avec un adulte. Dans cet album, on découvre avec T'choupi une journée type à l'école avec les grands moments de la journée : l'arrivée à l'école, les activités et ateliers, la récréation, la cantine, la sieste, l'histoire, l'heure des papas et des mamans,... A la fin du livre, il y a un petit jeu pour retrouver des objets dans une grande illustration.

 En revanche, je ne connaissais pas encore la collection Mes premières notions, et j'aime beaucoup. Les illustrations sont mignonnes et les pages sont bien aérées pour une meilleure compréhension. Dans l'album sur les chiffres, chaque page est consacrée à un seul chiffre. On retrouve une illustration, un petit texte avec le chiffre en lettres et un petit rappel en haut avec les choses à compter sur l'image et le chiffre en grand. Dans l'album sur les lettres, on retrouve deux lettres par page mais dans des cadres bien distincts (couleurs différentes), la lettre en grand et un objet ou animal dont le nom commence par cette lettre.

 Un très joli coffret pour les fans de T'choupi qui sont déjà ou vont rentrer à l'école maternelle.

Bonjour à tous,

Me voilà de retour après deux semaines de vacances. Deux semaines merveilleuses durant lesquelles je n'ai que très peu lu par manque de temps, parce que je n'arrivais pas à me concentrer et aussi parce que lors des rares moments où j'avais un peu de temps pour lire, mes yeux se fermaient au bout de quelques pages seulement. Au final, je n'ai rien lu de ce que j'avais prévu de lire et au lieu de baisser, ma PAL a augmenté ! :/ J'ai tout de même écrit quelques billets, notamment quelques uns sur des romans de la rentrée littéraire dont je ne peux pas vous parler avant les dates de parutions officielles. En tout cas, je suis bien décidée à reprendre du service dès aujourd'hui et j'avais envie de vous montrer quelques photos de mes vacances. J'ai fêté mes 25 ans au début du mois et j'ai été bien gâtée. Je voulais absolument vous montrer les livres et marque-pages qui ont rejoint mes collections.

Tout d'abord, j'ai eu la surprise de découvrir dans ma BAL deux jolis paquets, surprise de mon amie Stéphanie pour mon anniversaire. Stéphanie : Tu ne peux pas savoir à quel point ça m'a fait plaisir. Tu as tapé dans le mille et moi qui adore les surprises, je n'ai rien vu venir ! :D Je les lirai très bientôt. Ils me tentent tous beaucoup. Merci, merci, merciiii !

Et aussi...

 J'ai également reçu beaucoup de messages adorables qui m'ont fait chaud au coeur alors merci infiniment à ceux qui ont pensé à moi. Il va me falloir encore quelques jours pour toucher terre, reprendre mes marques et rattraper mon retard (articles à écrire, commentaires à lire, blogs à visiter), mais je m'en réjouis d'avance. A bientôt pour de nouveaux échanges. Je vous souhaite une bonne journée.

N.B. : Comme ça fait longtemps que je ne vous ai pas montré sa frimousse, voici quelques photos de mon petit lecteur en herbe.

Edit : J'ai également reçu le lot de livres gagné sur la page facebook des éditions Presses de la cité. <3

Le Temps n'efface rien

( Time's Long Ruin)

de Stephen Orr

Catégorie(s) : Littérature australienne - Drame

Edition / Collection : Presses de la cité

Date de parution : 16 août 2012

Nombre de pages : 586

Prix : 22,50€

L'histoire : A neuf ans, Henry est un garçon solitaire ; son pied bot l’empêche de partager les jeux des enfants de son âge. Cet été-là, comme à son habitude, il reste dans sa chambre, lit beaucoup et ne fréquente que sa jeune voisine, Janice. Le jour de la fête nationale, elle lui propose de l’accompagner à la plage avec son frère et sa sœur. Henry, complexé, refuse. Les quatre enfants ne se reverront jamais.

Un roman qui parle d’amitié, d’amour et de la difficulté de continuer à vivre après un drame. Inspiré d’un fait divers jamais résolu qui continue de hanter toute une population, Le Temps n’efface rien dresse un portrait doux-amer de l’Australie des années 1960.

 Wouah ! Quel roman ! C'est tout à fait le genre d'histoires que j'aime et le titre m'a tout de suite tapé dans l'oeil. Pour être honnête, j'ai eu un peu de mal avec le début du roman mais je ne sais pas si ça vient du livre ou de moi. Je trouvais que c'était un peu long à se mettre en place. J'ai mis plus d'une semaine pour le lire - contre quelques jours la plupart du temps - car c'est un roman très dense mais j'ai adoré cette immersion dans l'Australie des années 60. Une fois plongée dans l'histoire, je n'avais plus envie d'en sortir. Je viens tout juste de tourner la dernière page et j'ai le ventre noué et les larmes aux yeux. L'écriture de Stephen Orr m'a totalement envoûtée et le fait que ce récit soit inspiré d'une histoire vraie - un fait divers jamais résolu - est encore plus bouleversant.

 A cause de son pied bot, Henry est mis à l'écart et n'a qu'une seule amie : Janice Ryan, la fille des voisins, avec qui il entretient une belle complicité. Janice n'a peur de rien et ne se laisse pas faire. Elle est débrouillarde et n'hésite pas à lever le point quand les autres enfants s'attaquent à Henry. Lui, est un petit garçon de neuf ans, solitaire et intelligent qui se nourrit de lecture et passe son temps à observer le monde avec un regard très adulte pour son âge. Ses parents n'arrêtent pas de se disputer. Son père, qu'il idolâtre, est un inspecteur aimé et respecté de tous mais aux yeux de la mère de Henry, c'est un mari et un père trop souvent absent. Elle rêve d'une autre vie. De quitter sa vie de mère au foyer pour se trouver un travail et voir d'autres choses alors que pour son mari et son fils, la vie se résumé à Croydon, la petite ville d'Australie qu'ils habitent. La routine des habitants de Thomas Street est bousculée lorsque les trois enfants Ryan disparaissent. Partis seuls à la plage, ils ne rentreront pas...

 Stephen Orr nous dépeint avec brio l'Australie des années 60. On s'y croirait ! Ménagères blasées, maris volages, querelles de voisinages, ragots, secrets, violences conjugales, machisme, désirs d'émancipation, chaleur, souvenirs,... L'auteur part d'une histoire vraie pour nous décrire la vie à cette époque, les moeurs, et les différentes façons de survivre à un tel drame : journalistes avides de scoops et de récits larmoyants, faux témoignages, compassion, culpabilité, pitié, douleur, médiums peu scrupuleux,... On attend une explication, on soupçonne tout le monde, on espère... L'enquête piétine. Les témoignages se contredisent et apportent à chaque fois un point de vue différent. C'est surtout le point de vue de Henry que nous suivons au fil des chapitres. Son regard, ses hypothèses, les informations qu'il a rassemblé. Il nous raconte toute cette histoire mais sans être sûr des faits : "je pense", "j'imagine", "d'après mes souvenirs", "c'est ce qu'on m'a raconté", "voici ce qui s'est peut-être passé",... Ce roman ressemble beaucoup à un témoignage. L'auteur essaie d'apporter des réponses à cette enquête non résolue qui hante encore tout un pays. Que s'est-il vraiment passé ce jour là ? Nul ne le sait. La vie peut basculer du jour au lendemain. Perdre son éclat sans que l'on sache jamais pourquoi ni comment cela a bien pu arriver ni ce qu'on aurait pu faire pour éviter cela. L'auteur s'intéresse à ceux qui restent. A ceux qui sont obligés de survivre malgré tout, de continuer à se lever chaque matin sans réponse, à ceux qui passent toute leur vie à attendre et à ceux qui passent leur temps à chercher les disparus en oubliant ceux qui restent.

 L'écriture de Stephen Orr est belle, très imagée et profondément mélancolique. J'ai aimé la façon dont est construit le roman. Il nous fait entrer dans la tête des différents personnages et construit des dialogues imaginaires entre les disparus et ceux qui restent. Il y a aussi des petits textes écrits par Janice et Henry. L'écriture et les mots ont une grande place dans ce livre et je ne suis pas étonnée d'apprendre que l'auteur enseigne la littérature et l'écriture car on sent qu'il est passionné par le sujet. Il y a beaucoup de descriptions, et c'est peut-être ce qui m'a dérangé au début du roman, mais finalement j'ai adoré car j'ai l'impression de connaître chaque petite parcelle de Thomas street et d'avoir grandi auprès de tous les personnages. L'auteur alterne les longues descriptions et les passages concis : "cris, larmes, claquements de portes." C'est aussi un roman nostalgique d'une époque qui n'est plus. Une époque où pour les habitants d'un village, leur rue constituait un monde à part. Il n'y avait rien au dehors. Il ne se passait pas grand chose à première vue et pourtant il y a tant à raconter. J'ai ressenti la même chose que lorsque j'ai lu "Beignets de tomates vertes" de Fannie Flagg. Je me suis sentie triste et nostalgique, avec l'impression d'avoir connu cette époque. On sent la chaleur étouffante, la température qui n'en fini pas de monter encore et encore, on entend les airs de ukulélé joués par les personnages, on sent les odeurs de transpiration et de fruits trop mûrs, le manque d'air et la brise qui se fait attendre, l'odeur des vieux livres et de la poussière. J'ai été particulièrement émue par Gino et Rosa, leur passé, leur histoire mais aussi ce que le temps vient bousculer. Bien sûr, le temps passe, les choses changent et la vie continue mais malgré tout, le temps n'efface rien...

Merci à la librairie Dialogues et aux éditions Presses de la cité pour cette lecture bouleversante.

"Ma mère ressemblait à une matriochka, ces poupées russes qui s'emboîtent les unes dans les autres : toutes les versions d'elle-même étaient identiques, à une légère différence près - une expression, un mot, un geste ou un silence. Empilées, enfermées les unes dans les autres, elles surgissaient aux moments les plus innatendus. Une mère cachait l'autre, du matin au soir. Capable de préparer des cookies, le sourire aux lèvres, et de vous houspiller l'instant d'après."

"Le problème du temps, c'est qu'il passe. Et qu'après son passage, vous restez en rade dans un endroit imprévu, avec quelqu'un que vous avez rencontré dans une librairie ou à un arrêt de bus, quelqu'un que vous avez épousé, avec qui vous avez eu des enfants et dont vous serez bientôt séparé pour l'éternité. En fait, le temps ne tient pas vraiment parole : il nous promet la lune (célébrité, fortune, voyage aux îles Fidji), mais on n'en voit jamais la couleur. Et pour peu qu'on vive assez longtemps, on se retrouve seul, privé des gens qui nous étaient nécessaires [...] Ils sont partis, à présent. Et vous voilà seul, debout sous la pluie, à marmonner. A quoi ça rime, tout ça ? Il ne vous reste qu'une sorte de désenchantement. Des bribes de regrets et de souvenirs [...]"

"Aussi nombreux fussent-ils, les souvenirs ne permettaient pas de revenir en arrière. On avait beau collectionner des articles de journaux, poser des partitions sur un piano, contempler des certificats, conserver des mèches de cheveux ou convoquer des odeurs, rien n'y faisait : le passé appartenait au passé. On était condamné au présent. Piégé dans un monde vide, parsemé de murets en pierre et de barrières de fil barbelé rouillé, où ne restait qu'un poulain solitaire broutant l'herbe rare d'un enclos envahi de cailloux."

"Les rues de Croydon forment un treillis de bitume, de pavillons mitoyens et de villas en briques, de clôtures couvertes de lantanier - une plante si luxuriante qu'elle envahit tout : compteurs à gaz et buissons de roses, pilliers de vérandas et pieds de bancs rouillés. Croydon est un tissu serré, constitué de milliers de vies nouées ensemble comme les fils d'un des tricots abandonnés de ma mère (un chandail aux manches à peine commencées et jamais assemblées, demeuré au fond d'un tiroir dans son ancienne commode). Je suis l'un de ces fils de laine, entremêlé aux autres."

La Cuisine enchantée de Mickey

de Michel Manière

Catégorie(s) : Album jeunesse - Livre de recettes

Edition / Collection : Edito Georges Naef

Date de parution : 1987

Nombre de pages : 44

Prix : ?

Présentation de l'éditeur :

Avec ces menus et ces recettes détaillées, les enfants pourront s'initier, sous la conduite de leurs héros préférés, à l'art de la cuisine. Le choix des plats a été dicté principalement par deux soucis : développer le goût des enfants sans le choquer et proposer aux chefs en herbe des réalisations simples mais dont ils seront toujours fiers. La présence d'un adulte dans la cuisine lors de certaines opérations est souhaitable, et son intervention indispensable chaque fois que nous le signalons.

 J'avais promis que je ferai un article sur ce livre dès que je l'aurais à nouveau entre les mains. Je pense que c'est le livre que j'ai le plus feuilleté durant mon enfance car il réunit deux choses que j'apprécie particulièrement : la cuisine et les personnages des dessins-animés de Walt Disney. C'est un ouvrage qui est malheureusement difficile à trouver aujourd'hui car l'édition est épuisée, mais j'avais tout de même envie de le présenter sur mon blog car il est vraiment superbe et bien conçu et devrait plaire aux fans de Disney.

 Avant de se lancer dans la préparation des recettes, Grand-Mère Donald propose tout un tas de trucs et astuces utiles : comment faire une vinaigrette, comment fabriquer du sucre glace, comment faire une omelette bien moelleuse ou comment savoir si un gateau est cuit. Elle donne aussi quelques conseils d'hygiène et de sécurité pour devenir de parfaits petits cuisiniers ! Les pages suivantes sont consacrées aux recettes. On retrouve sur chaque double-page un thème et un menu, une petite histoire et des explications sur la création de certains plats et bien sûr, une recette expliquée en détails. Il y a également des conseils pour présenter les plats de manière originale. J'aime beaucoup la façon dont sont amenées les recettes, toujours par le biais d'une petite histoire mettant en scène les héros Disney. Par exemple, c'est pour remercier les nains d'être allés couper du bois sous la neige que Blanche-Neige a l'idée de créer une bûche de Noël pour les remercier.

  Les recettes sont claires et faciles à réaliser. Le texte est rempli de jeux de mots et d'humour et les illustrations sont vraiment superbes. Découvrez les poires masquées de Mickey et Minnie, les champignons de Naf-Naf, le Merlan de Merlin, la galette des rois de Basile, le gratin du radin de Picsou, le faux repas hors de prix imaginé par Donald pour rendre son oncle complètement fou, la pâte à crêpes des marraines de la Belle au bois dormant, le festin de Nottingham, le gâteau au miel de Winnie, le repas de Pâques de Cendrillon, les avocats de Clarabelle, le dîner de Gontran pour séduire Daisy, les fabuleux mets rapportés par Wendy et ses frères du pays imaginaire, les tomates farcies de Fifi, le cocktail Joli Coeur de Daisy, les spaghetti Figaro réalisés par Pinocchio pour la fête des pères, la crème renversée de Dingo, la ratatouille de Jojo et Michou ou encore le goûter d'anniversaire d'Alice au pays des merveilles. De quoi régaler les petits et grands gourmands, amateurs de sucré ou de salé, de mets simples ou raffinés, tous les jours ou pour les grandes occasions et surtout, les amateurs de belles histoires. Un très joli livre !

Fais un voeu : Trois chances pour tout changer

(Wishfull Thinking)

de Alexandra Bullen

Catégorie(s) : Roman jeunesse/YA - Girly

Edition / Collection : Michel Lafon

Date de parution : 14 juin 2012

Nombre de pages : 253

Prix : 14,95€

L'histoire : Hazel est sur le point de réaliser son rêve le plus cher : faire enfin la connaissance de sa mère biologique. Elle projette de l’approcher lors d’un dîner de charité, vêtue d’une robe magique qui doit lui permettre d’exaucer trois voeux… Mais la jeune fille est alors confrontée à la plus terrible des nouvelles, sa mère vient de disparaître. Effondrée, elle formule le souhait de pouvoir rencontrer cette femme… Immédiatement transportée quelques années plus tôt, Hazel peut enfin mener l’enquête sur ses origines. Cependant, tout ne se passe pas comme elle l’aurait imaginé. Est-elle prête à affronter des vérités insoupçonnées ? L’énigmatique Luke serait-il un amour interdit ? Et surtout, la magie peut-elle panser toutes les blessures ?

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 J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette série et j'étais impatience de découvrir une nouvelle histoire traitant des robes magiques de Mariposa de la Mission. Ce second opus peut parfaitement se lire sans le précédent puisque si le thème principal de ces romans est commun - les robes magiques -, le contenu est indépendant et nous découvrons de nouveaux personnages. Je peux vous dire sans aucune hésitation que j'ai préféré ce tome au précédent. J'avais passé un bon moment avec le premier mais pour être honnête, je n'en garde que peu de souvenirs alors que je suis sûre de me souvenir de celui-ci encore longtemps. Le personnage de Hazel m'a tout de suite plu et j'ai aimé suivre cette jeune fille durant cette grande aventure à la recherche de sa mère biologique. La vie ne l'a vraiment pas épargnée. Elle a été abandonnée à la naissance et sa mère adoptive qui l'aimait de tout son coeur est morte lorsque Hazel était toute petite. Elle a ensuite été de foyers en foyers, chez des grands-parents et chez le mari de sa mère adoptive qui n'a pas vraiment l'étoffe du père idéal. Alors quand elle se retrouve avec la possibilité de changer enfin le cours de sa vie, Hazel ne va pas hésiter une seconde. Malheureusement, les choses sont loin d'être simples et Hazel va devoir affronter beaucoup d'épreuves...

 Je me suis vraiment régalée avec ce roman. C'est exactement le genre de livres que j'aime lire pour les vacances. Une histoire girly, un peu de magie, des personnages attachants, de belles histoires d'amour et d'amitié et beaucoup d'émotions. J'ai vraiment adoré les personnages : Rosanna, si compréhensive et gentille, Julia si tétue et revêche au premier abord mais qui est en fait surprenante, Luke si romantique et rêveur et Hazel, si forte et courageuse. Le roman n'est pas très épais et c'est un roman accessible dès 11-12 ans, je pense, mais l'auteur a pris le temps de créer une intrigue surprenante et de nous proposer des personnages fouillés et attachants. J'ai vraiment été surprise par la tournure prise par cette histoire dont je pensais avoir deviné toutes les ficelles dès les premières pages. Ce fût une très belle lecture, pleine d'espoir et d'optimisme qui délivre un beau message et m'a fait passer un très bon moment. La fin est parfaite et nous promet encore une nouvelle histoire avec d'autres personnages... Aucun doute sur le fait que je serai au rendez-vous ! Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

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Tout sur l'été

de Charline Picard et Clémentine Sourdais

Catégorie(s) : Album jeunesse - Documentaire

Edition / Collection : Seuil Jeunesse

Date de parution : 24 mai 2012

Nombre de pages : 62

Prix : 18€

Présentation de l'éditeur :

Dans la nature ou dans la ville, chez les animaux ou chez les hommes, l'été dans tous ses états ! Viens te promener au fil de l'été, tu pourras sentir, découvrir, comprendre, goûter tout ce que nous offre cette belle saison !

 Entre l'album et le documentaire, ce livre est vraiment très complet. Il illustre l'été avec des photographies, de belles illustrations, des bandes-dessinées et des tas d'informations. Le livre est classé en trois thèmes : L'été nature, l'été des animaux, l'été au quotidien. Dans l'été nature, on retrouve des explications sur la météo (pourquoi fait-il plus chaud en été ?), les étoiles, les légumes et fruits de saison, la montagne, les champs,... L'été des animaux nous proposent de découvrir les insectes, les animaux que l'on peut découvrir entre les algues et les rochers, ceux qui vivent dans les mares et l'importance des abeilles. L'été au quotidien parle de la fin de l'école, du centre de loisirs, des vacances en famille, de la préparation des valises et des embouteillages, par exemple.

J'aime beaucoup la diversité des sujets et des supports utilisés. Les explications sont simples et concises et la façon dont elles sont présentées (sous forme de BD ou dans des petits encadrés au coeur de l'illustration) les rend plus attractives encore. On parle aussi bien des petites choses du quotidien que de la faune et de la flore. Il y a des doubles-pages entièrement consacrées aux fleurs, aux fruits et aux légumes de saison. Ce sont les pages que j'ai le plus aimé avec celles que l'on retrouve à la fin et qui nous proposent de petits poèmes sur l'été, des haïkus, des recettes (mini-cakes aux pépites de légumes et verrines glacées aux fruits d'été) ainsi que des idées d'activités pour conserver et utiliser les trésors récupérés durant l'été (des bonshommes coquillages, quelle belle idée !). Un livre vraiment bien conçu que je ne peux que vous recommander. Il existe également un livre sur l'automne - paru en 2011 - que j'aimerais beaucoup découvrir.

Le Petit seau

On avait beau lui dire :

"On n'a jamais vidé la mer

Avec un petit seau de fer."

Il se contentait de sourire

Et de remplir

Son petit seau de fer

Pour le vider loin de la mer.

Maurice Carême

     Poursuivie

La luciole

     Se cache dans la lune

Ryôta

Splat agent secret

(Secret Agent Splat)

de Rob Scotton

Catégorie(s) : Album jeunesse

Edition / Collection : Nathan

Date de parution : 10 mai 2012

Nombre de pages : 34

Prix : 13,90€

 Quel plaisir de retrouver Splat dans de nouvelles aventures ! En quelques mois, Splat est devenu l'un de mes personnages préférés. Chaque album est un régal, aussi bien pour le texte que pour les illustrations. Il y a toujours beaucoup d'humour, des détails très amusants et les illustrations sont vraiment superbes. Dans cet album, Splat est bien embêté car il se passe des choses étranges... Il constate avec horreur qu'un de ses canards a disparu ! Le lendemain, le canard est de nouveau là mais sans son bec et un autre canard a disparu. Splat décide de mener l'enquête avec son ami Harry Souris. Armés de nombreux gadgets, les deux amis vont tenter de résoudre l'énigme. Qui peut bien s'en prendre à la collection de canards de Splat ? Et surtout, pourquoi ?

  Une histoire amusante qui devrait ravir les détectives en herbe ! Les illustrations sont vraiment adorables. Splat est tellement expressif ! J'ai adoré cette nouvelle aventure digne d'un épisode de l'Inspecteur Gadget. Si vous avez aimé les précédents albums, vous aimerez, à coup sûr, celui-ci, et si vous n'avez toujours pas découvert Splat, c'est l'occasion ! C'est vraiment une série d'albums à ne pas manquer, tendre et pleine d'humour. Splat ne peut que plaire aux petits comme aux grands. Irrésistible et absolument GENIAL !

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Mini-livre

Dessins et coloriages

Les Vacances

Catégorie(s) : Cahier d'activités - Jeunesse

Edition / Collection : Usborne - Mini-livre

Date de parution : 10 mai 2012

Nombre de pages : 128

Prix : 7€

Présentation de l'éditeur :

Un petit livre pour s'occuper pendant des heures !

 Ca y est, c'est le grand jour. Je pars en vacances ! Avant de partir, je voulais absolument vous parler de ce joli livre de coloriages et de dessins des éditions Usborne sur le thème des vacances. Montagne, mer, neige, soleil, train, avion, bateau, surf, montgolfière,... de jolis coloriages à faire tout au long de l'année. On retrouve également des petites suggestions pour compléter quelques dessins : des vagues à dessiner, des rayures à ajouter sur des animaux de la savane, des illustrations de manèges à compléter ou des planches de surf à décorer. C'est vraiment très sympa et ça donne envie de laisser parler son imagination. Le format est vraiment parfait car peu encombrant. C'est un petit carnet à glisser dans un sac à dos pour les vacances, à avoir partout avec soi ou à laisser dans la voiture, par exemple. J'aime beaucoup, beaucoup. Je me suis déjà amusée à remplir quelques pages et je vais l'emporter avec moi en vacances. Il n'y a pas d'âge pour s'amuser !

Quelques photos seront certainement plus parlantes...

J'ai un faible pour les pages gourmandes...